Introduction : L’avènement de l’ère de l’IA et mon ressenti
Ces dernières années, les technologies d'intelligence artificielle ont connu une progression fulgurante, transformant peu à peu le monde de la programmation et du développement de systèmes. Autrefois, les compétences les plus valorisées étaient la capacité à écrire beaucoup de code ou à mémoriser les syntaxes. Aujourd’hui, le thème central est devenu : “Comment bien utiliser l’IA ?”.
Dans mes activités quotidiennes, ainsi que lors du lancement de nouveaux services, j’ai de plus en plus souvent recours aux capacités de l’IA. Je ressens particulièrement l’importance de l’imagination pour concrétiser une idée d’entreprise, mais aussi celle de l’interaction avec l’IA pour structurer et affiner les idées.
L’ère où la programmation est confiée à l’IA
Grâce aux avancées technologiques, nous vivons désormais une époque où même des tâches de codage complexes peuvent être déléguées à l’IA. Par exemple, lors de la création d’un prototype de nouveau service, il devient habituel de commencer par générer une ébauche de code avec l’IA, avant d’y apporter ses propres modifications et personnalisations.
Ce qui est essentiel dans ce processus, c’est d’avoir une idée claire de ce que l’on souhaite créer. L’IA n’est qu’un “outil” : c’est à l’humain de concevoir le business qu’il veut réaliser ou les problèmes qu’il veut résoudre. Cette capacité de conception représente désormais l’un des rôles clés de l’humain.
Compréhension et communication : des compétences de plus en plus cruciales
Alors que “faire écrire du code par une IA” devient courant, la véritable compétence de demain consiste à “comprendre” ce code généré.
Dans la pratique, il ne suffit pas d’utiliser le code tel quel. Il faut régulièrement se demander : “Pourquoi est-ce écrit ainsi ?” ou “Quelles parties dois-je modifier pour répondre à mes besoins ?”.
De plus, donner des instructions précises à l’IA nécessite la compréhension des fondamentaux de la programmation et une vue d’ensemble des technologies. Il devient également indispensable de communiquer avec l’IA de manière nuancée, presque comme dans une véritable “conversation”.
La personnalisation et les connaissances de base : pourquoi sont-elles incontournables ?
De plus en plus de cas nécessitent de personnaliser le système généré par l’IA afin de l’adapter à un usage réel. Cela demande la capacité d’anticiper quelles modifications sont nécessaires pour répondre à des attentes spécifiques.
Par exemple, intégrer une API ou connecter des services externes implique souvent de modifier soi-même le code que l’IA a fourni. Cela souligne l’importance de disposer de solides connaissances de base en informatique au quotidien. Ces fondamentaux deviennent un facteur déterminant du succès dans cet environnement technologique en constante évolution.
Les défis de l’IA dans un environnement japonais, et le rôle irremplaçable de l’humain
L’IA ne gère pas encore parfaitement les spécificités de la langue japonaise ou les exigences particulières de certains métiers. Il m’est arrivé que du code généré par l’IA ne fonctionne pas correctement dans un environnement en langue japonaise, et j’ai dû passer du temps à rechercher et corriger les bugs.
C’est précisément dans ces situations que les compétences humaines en “détection de problèmes” et en “résolution d’erreurs” sont mises à l’épreuve. Il devient crucial de ne pas prendre les résultats de l’IA pour argent comptant, mais plutôt de vérifier et ajuster par soi-même selon les besoins.
Conclusion : Vers une “coévolution” entre l’IA et l’humain
L’évolution rapide de l’intelligence artificielle change profondément notre manière de travailler ainsi que les compétences attendues.
Cependant, quelle que soit l’intelligence de l’IA, c’est toujours à l’humain de décider : “Que veut-on créer ?” et “Quelle valeur souhaite-t-on offrir au monde ?”.
Pour tirer le meilleur parti de l’IA, il devient indispensable de développer des compétences en conception, en compréhension, en communication, et de maintenir à jour ses connaissances de base.
En combinant les forces de l’IA et celles de l’humain, nous pouvons bâtir ensemble un avenir meilleur. Animé par cette conviction, je continuerai à relever les défis qui se présentent sur le chemin de cette coévolution.